Le Maroc a donné une visibilité inédite à la compétition continentale.
Les investissements en infrastructures, consentis par le Royaume dépassent largement les exigences du cahier des charges. Ils expliquent cet enthousiasme soudain. Le nombre de sponsors et les partenariats médiatiques ont explosé. La CAN est diffusée dans plus de 30 territoires européens.
Les revenus attendus de cet engouement ne manqueront pas de rejaillir sur l’ensemble des fédérations africaines. Un investissement a particulièrement marqué les esprits : la qualité du gazon des stades.
Grâce à un gazon hybride renforcé de fibres synthétiques et un système de drainage américain amélioré (turbines actives), les pelouses ont résisté aux intempéries les plus violentes.
Une précaution surprenante pour un pays soumis, depuis 7 ans, à l’une des pires sécheresses de son histoire.
Les revenus attendus de cet engouement ne manqueront pas de rejaillir sur l’ensemble des fédérations africaines. Un investissement a particulièrement marqué les esprits : la qualité du gazon des stades.
Grâce à un gazon hybride renforcé de fibres synthétiques et un système de drainage américain amélioré (turbines actives), les pelouses ont résisté aux intempéries les plus violentes.
Une précaution surprenante pour un pays soumis, depuis 7 ans, à l’une des pires sécheresses de son histoire.
Mais ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir ?
Des clubs européens s’intéressent déjà à cette technologie adaptée au contexte local.
Un autre investissement a retenu l'attention, celui relatif aux conditions offertes aux médias pour couvrir l'événement. Pour la première fois dans un événement africain, les images télévisées sont entièrement produites par le pays hôte.
C'est une avancée majeure qui n’a pas manqué d’attirer un grand nombre de médias. En déployant la 5G sur une grande partie du territoire, les trois opérateurs privés en Télécom, ont participé à cette avancée.
Plus de 5 400 demandes d’accréditation de journalistes ont été reçues, dont 3 800 validées, c’est un autre record absolu.
Un autre investissement a retenu l'attention, celui relatif aux conditions offertes aux médias pour couvrir l'événement. Pour la première fois dans un événement africain, les images télévisées sont entièrement produites par le pays hôte.
C'est une avancée majeure qui n’a pas manqué d’attirer un grand nombre de médias. En déployant la 5G sur une grande partie du territoire, les trois opérateurs privés en Télécom, ont participé à cette avancée.
Plus de 5 400 demandes d’accréditation de journalistes ont été reçues, dont 3 800 validées, c’est un autre record absolu.
Mais l'impact le plus spectaculaire, que l'on peut attribuer à la qualité des infrastructures, est sportif.
C'est le niveau de jeu produit par les différentes sélections nationales. Les joueurs, dont la qualité n’a jamais été remise en cause, semblent transcendés et libérés. L’équipe du Sénégal, pour n’en citer qu’une, a impressionnée l'ensemble des observateurs.
Ce n’est pas la seule, la confiance technique accumulée par l’ensemble des sélections, dont plusieurs seront présentes aux États-Unis, au Mexique et au Canada en 2026, augure de surprises africaines majeures au prochain Mondial.
Ces avancées ne sauraient occulter le rôle central des dirigeants actuellement en charge de la Confédération Africaine de Football. Le président sud-africain de la CAF, Patrice Motsepe, le secrétaire général congolais Véron Mosengo-Omba et le Marocain Fouzi Lekjaa, pour ne citer qu’eux, ont transcendé les différends politiques pour privilégier développement et innovation sportive.
Main dans la main, ils ont brisé les blocages idéologiques et politiques qui entravaient jadis le continent. « L’Afrique est mal partie », affirmait René Dumont, premier écologiste candidat à la présidentielle française en 1974.
Ce n’est pas la seule, la confiance technique accumulée par l’ensemble des sélections, dont plusieurs seront présentes aux États-Unis, au Mexique et au Canada en 2026, augure de surprises africaines majeures au prochain Mondial.
Ces avancées ne sauraient occulter le rôle central des dirigeants actuellement en charge de la Confédération Africaine de Football. Le président sud-africain de la CAF, Patrice Motsepe, le secrétaire général congolais Véron Mosengo-Omba et le Marocain Fouzi Lekjaa, pour ne citer qu’eux, ont transcendé les différends politiques pour privilégier développement et innovation sportive.
Main dans la main, ils ont brisé les blocages idéologiques et politiques qui entravaient jadis le continent. « L’Afrique est mal partie », affirmait René Dumont, premier écologiste candidat à la présidentielle française en 1974.
Cinquante ans plus tard, les Africains ont enfin compris qu'ils pouvaient le contredire en osant défier l'occident sans pour autant chercher le parapluie de son rival de l'Est.
Ce défi, à priori risqué, s’est basé sur une gouvernance orientée efficacité et sur une appropriation intelligente des avancées technologiques développées ailleurs.
La marche du développement du football africain ne fait que commencer ; d’autres barrières psychologiques devront tomber, mais l’Afrique sportive, en attendant l’Afrique sociale et économique, semble, pour une fois, bien partie.
Par Bargach Larbi
La marche du développement du football africain ne fait que commencer ; d’autres barrières psychologiques devront tomber, mais l’Afrique sportive, en attendant l’Afrique sociale et économique, semble, pour une fois, bien partie.
Par Bargach Larbi